Revue ICAMAR 05

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Revue ICAMAR 05 – Mars 2012

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UGS : icamar-05 Catégorie :

Description

  • 86 pages
  • 1,6 Mo

Sommaire

Editorial
Nouvelles d’ICAMAR

  • Dernier Conseil d’administration

Auriculothérapie – Observations cliniques

  • Sur le repérage de l’oreille
  • Le réglage électrique sur les Points Maîtres de l’oreille

Auriculo.

  • Que peut apporter une étude systématique de l’oreille ?

Auriculomédecine – Anneaux-tests – Dispositifs spécialisés

  • Perfectionnement – Réflexions sur le point R
  • Recherche clinique – Débuter avec la technique des transferts
  • Vidéo sur la techniques des transferts utilisant ADN et ARN
  • Évaluation – Contrôle par détection électrique des points auriculaires détectés par la fréquence de battement
  • Étude des séquences des points auriculaires
  • Observations Cliniques – Utilisation pratique de la Technique ADN ARN

Recherche

  • Méridiens des circonvolutions de l’hippocampe, du thalamus et du corps calleux
  • Images Projetées par les substances médicinales sur le revêtement cutané

Revue des publications

  • L’auriculothérapie dans les médias
  • Dernières publications
  • Liste d’articles complets en ligne
  • Liste des articles référencés

Evènements

  • Symposium du GLEM

Editorial

QUEL AVENIR POUR L’AURICULOMÉDECINE ?

On le sait l’auriculomédecine souffre d’un problème d’image auprès de ceux qui la connaissent mal. Les raisons de ce problème tiennent dans sa complexité, son manque de reproductibilité et la difficulté de prendre le pouls.

C’est oublier que l’auriculomédecine n’est qu’une science en devenir et non comme tout praticien le souhaiterait une méthode de pratique courante définitivement acquise. C’est la raison pour laquelle nombreux praticiens l’ont abandonnée.

Depuis sa découverte Paul Nogier n’a cessé d’élaborer des techniques et des méthodes plus ou moins complexes, indépendantes les unes des autres et sans véritable unité. Il n’y avait pas vraiment de lignes directrices permettant de donner un sens à l’examen du patient. Poussé par la nécessité d’apporter des nouveautés à chaque cours supérieur, il n’avait pas le temps d’approfondir chacune de ses découvertes. Le résultat est que très souvent il revenait sur ce qu’il avait dit précédemment décourageant ceux qui attendaient une technique précise et infaillible. Cette période était une période d’inventaire des possibilités de la méthode.

Puis sont venus les travaux de ses élèves. Les possibilités étaient telles que nombre d’entre eux ont évolués vers des techniques personnelles très éloignées des travaux de Paul Nogier.

D’autres parmi lesquels nous nous classons ont plutôt tenté d’approfondir et de comprendre les techniques de bases.

Ces études ont naturellement amené à des concepts et des découvertes nouvelles sans trahir les principes initiaux. L’objectif est d’arriver à une simplification, mais cela passe par une longue déstructuration de la complexité. « La simplicité est la sophistication suprême » selon Steve Job

Cette simplification, nous sommes en train d’y parvenir et de prochaines publications en feront état. Après l’inventaire cette étape est donc celle de la clarification et de la reconstruction.

Vient ensuite naturellement la nécessité d’une standardisation afin que chacun s’y retrouve. Cette étape vient de commencer et sera publiée dans ICAMAR au fur et à mesure de son évolution. La standardisation est la reconnaissance de techniques obtenant un consensus des praticiens les plus chevronnés. Elle devra être en permanence évolutive pour pouvoir intégrer les techniques nouvelles au fur et à mesure qu’elles obtiendront une certaine reconnaissance.

La standardisation permettra aussi de mettre en place des études nouvelles sur les données qui ont besoin d’être évaluées.

Tout cela est donc un travail de longue haleine ce qui évite les effets de mode et les enthousiasmes exubérants et éphémères. C’est aussi un travail collectif auquel chacun doit participer selon son expérience.

La simplification ouvre la voie à des études reproductives qu’il va falloir mettre en place. Elle ouvre aussi la voie au perfectionnement des techniques diagnostiques qui permettront à la méthode de mériter son nom d’auriculomédecine. Ces techniques existent déjà, mais en nombre très limitées et n’ont pas fait l’objet d’évaluation. La simplification permet aussi de construire de véritables stratégies thérapeutiques et de mieux connaître les limites de nos traitements.

La nouvelle étape est donc celle de l’évaluation. Elle sera également longue et permanente. Elle était difficile jusqu’à présent du fait de la complexité et de la diversité des techniques. Elle devient possible, mais les techniques reproductibles restent encore à mettre au point.

Aux diagnostics de points primaires devront être associés celui des causes primaires et des traitements les mieux adaptés. Des filtres et des fréquences spécifiques devront être définis. Certains ont déjà commencé ce travail, mais tout devra être évalué.

A plus long terme, il y aura de nouvelles approches possibles, mais il faut vraiment procéder par étape si l’on veut rester dans le réel et l’acceptable. Les envolées lyriques sont certes agréables à entendre et font rêver, mais c’est une solution de facilité qui ne satisfait que l’égo de leur créateur et qui risque de nous fourvoyer vers des voies sans issue.

Nous avons tous connu ces dérives, mais il est toujours difficile de faire la part des choses entre ce qui est réellement innovant et ce qui est imaginaire. C’est le rôle difficile du comité de lecture d’essayer de faire le tri sans être à l’abri des erreurs.

« Les progrès sont nécessairement lents, et peut-être que le plus gros frein est dans les préjugés qu’une force d’opposition organisée a ancrés dans la tête des experts » (Nicolas Tesla)

Les plus anciens étaient boostés par le charisme de Paul Nogier. Cela se retrouve encore dans leur langage, mais il est grand temps de préparer la relève. Icamar cherche donc à transmettre et à partager l’information et l’expérience des praticiens. C’est un lien nécessaire entre tous ceux qui veulent avancer. Chacun de nous doit s’investir dans ce travail, car il n’est pas plus grande joie que de donner et de partager ce que l’on a reçu, découvert ou expérimenté.

André Lentz